Le médecin examinera le patient et vérifiera les signes cliniques. Il contrôlera notamment l’équilibre, la symétrie et l’alignement de la colonne. Il demandera par exemple au jeune de se mettre debout, torse nu, pieds joints et de se pencher en avant pour essayer de toucher ses pieds avec ses mains. Si une bosse apparaît sur le dos, cela signifie probablement qu’il a une scoliose. Le pédiatre prendra alors contact avec un médecin orthopédiste spécialisé.
Le médecin procède à un examen clinique. Si la déformation est diagnostiquée, il demande généralement un examen radiographique (idéalement avec une technologie biplanaire à basse dose) pour chiffrer l’âge osseux et quantifier l’amplitude de la scoliose idiopathique afin de définir si elle est évolutive et ainsi de décider l’éventuelle prescription d’un traitement.
Evolutive ou non
Ces divers aspects vont avoir un impact sur la prescription (ou non) d’un traitement, sur le type de traitement et sur sa durée estimée.
Des radiographies seront régulièrement prises afin de déterminer si la scoliose idiopathique est évolutive, car toutes ne le sont pas: environ 10% seulement des scolioses idiopathique évoluent avec la croissance. Si la déformation montre des signes d’évolution, elle devra impérativement être traitée et un corset sera prescrit.
L’amplitude de la courbe mesurée sur la radiographie et la croissance résiduelle permettront d’estimer le risque d’évolution et de décider la prescription d’un traitement.